À la question : « Étienne, comment as-tu vécu ces deux confinements ? » , voilà sa réponse…
Ces deux confinements étaient/sont décidément bien différents ! Durant le premier, faute de commande, j’ai dû me concentrer sur des travaux personnels. Secoué par une énorme envie de lâcher l’ordi, j’ai sorti les pinceaux, les crayons, le cutter et un écran de sérigraphie pour tracer et imprimer des lettres !Dessiner des lettres, c’est le meilleur moyen pour les regarder, les comprendre, les mémoriser. Et puis quel plaisir d’être debout et de tracer de grandes lettres avec tout son corps ! Le second confinement ce fut tout le contraire ! Beaucoup de commandes à traiter (youpi !) et peu de temps pour les faire mûrir, il fallait donc aller vite. Et c’est là que toutes les expériences et explorations du printemps ont servi, comme une expiration après une période d’inspiration. C’est donc dans le cadre de commandes que j’ai pu peindre des lettres sur une façade de boulangerie, tracer la trentaine de titres d’une brochure, peaufiner le lettrage d’une carte de vœux ou inciter un imprimeur à explorer les encres fluos. Et si le voir en lettre ne vous suffit pas pour le croire, voici quelques images de ces 2 périodes »